Sous la présidence du ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni, sponsorisé par le Fonds Nordique de Développement ( Ndf), et le fonds africain de Garantie, la 6e édition de la Conférence internationale sur les finances vertes s’ouvre demain à Cotonou à Golden Tulip.

Comme défini par le Groupe d’Etude sur la finance verte du G20 (G20 GFSG), la finance verte est le financement d’investissements conçus pour générer des bénéfices environnementaux et sociaux. En d’autres termes, la finance verte représente l’ensemble des services proposés par les marchés financiers pour investir dans des projets qui visent à réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement. Il s’agit notamment d’un approvisionnement énergétique plus efficace à partir des ressources naturelles, de la réduction de la pollution, de la conservation et de la restauration des écosystèmes, de la protection de la biodiversité, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la lutte contre les changements climatiques.

L’implication de l’industrie financière dans la transition vers un monde moins dépendant des énergies fossiles et vers une économie sobre en carbone et résiliente au changement climatique est inévitable. Alors que les finances publiques continuent d’être nécessaires pour financer des projets verts dans tous les secteurs, ses possibilités sont limitées et ne peuvent pas couvrir les besoins d’investissements verts d’aujourd’hui.

Des capitaux privés seront nécessaires pour combler ce déficit de financement. Les besoins en investissement pour un développement inclusif de l’action climatique à l’horizon 2050 sont estimés à environ 1 500 milliards de francs CFA par an. Les investisseurs étant de plus en plus conscients et plus sensibles aux problèmes environnementaux, l’offre possible de sources de capitaux privés est énorme. Ce qu’il faut, ce sont des outils standardisés pour créer de la valeur financière pour les investisseurs tout en ayant un impact positif sur l’environnement.