La population de Hèkanmè sait désormais son lieu et jour d’enterrement.

Plus qu’une bataille entre la population de Hèkanmè et les eaux de ruissellement, les habitants sont désormais au bord de l’abîme.

Malgré le désir de certaines organisations à participer au développement de cet arrondissement, la population se voit en communion avec une vie malheureuse. Les autochtones n’ont pas encore fini de parler d’eau potable, lorsque vinrent s’installer des tombeaux ouverts, grandes fosses, installés minutieusement de part et d’autre de la seule voie (principale) avec le génie incontrôlable de la pluie. Ce n’est pas nouveau mais cette année, c’est fort probable que Hèkanmè soit coupé de ses localités limitrophes, encore que la grande voie qui relie Zè-Centre à Séhouè mesure royalement à peine un mètre. Deux bonnes pluies feraient le job malgré la présence des poteaux électriques qui seront alimentés. Qui profitera de l’électricité bientôt fournie si les habitants savent déjà leur lieu d’enterrement ? Le gouvernement devra le plus tôt possible accompagner les personnes et organisations qui se chinent pour la vie dans cette localité.