Si dans presque tous les pays le principal auteur d’une grossesse est l’introducteur de l’engin dans l’intérieur de la fille, certaines personnes trouvent quand même les causes de ces dérives ailleurs. Et 27% de femmes et 53 % des hommes (sur une étude fermée, 28/04/2022) incriminent déjà le fait d’enfermer le jeune garçon qui, par curiosité ou autres raisons, enceinte une fille mineure.

Pour Héguel Roméo SATOGUINA, ce phénomène embrase et phagocyte gravement l’avenir des enfants. L’Autre Afrique a recueilli pour vous ses analyses.

« La réelle question à se poser est de chercher comment parvenir à réguler ce phénomène dans un monde où l’éducation de base et le numérique se charcutent régulièrement. Il faut préciser qu’il y a un réel problème d’éducation sexuelle qui se pose quand on pense qu’il n’est pas opportun ou commode de discuter de la sexualité avec l’enfant en oubliant qu’il en a besoin. En effet, l’enfant, en âge de croissance ou de puberté commence par observer des transformations sur son corps et cherche permanemment à se découvrir. Dans cette quête de découverte du soi, s’il n’est pas pris dès le départ par ses parents pour une certaine mise au point, il est clair que le net va l’éduquer et, ce faisant, il est enclin à toutes sortes de vices sexuelles et y prend goût au fur et à mesure qu’il se développe. Point donc n’est question de s’étonner quand votre fille en classe de 4ème ou moins, vous apporte une grossesse non désirée. Et, dans le même temps, il ne servira plus à rien de vouloir enfermer le jeune garçon, auteur de cette grossesse pour abus sur mineure. En effet, le péché que vous avez commis en n’éduquant pas sexuellement votre fille, a été également celui commis par les parents du jeune homme. Mais comment éduquer réellement en la matière ? C’est souvent bien triste de constater dans nos familles que bien des fois, les parents prennent du plaisir à changer les chaînes de télévision lorsque dans un feuilleton ou film en présence des enfants, une séquence de deux minutes fait passer des actes érotiques. Non ! Erreur ! Grave erreur ! Ce qu’il faille envisager dans ce cas, c’est par exemple prendre cette occasion pour instruire vos enfants sur les bonnes attitudes à avoir en la matière. Autrement, vous serez vos propres bourreaux et vous n’aurez plus que vos sentiments pour regretter. Pour ne donc pas en arriver jusqu’à ce stade, il s’impose une éducation sexuelle en bonne et due forme à l’endroit des enfants et une rééducation à l’endroit des parents eux-mêmes. «