En mission pour la Confédération africaine de football (CAF) au Nigéria, Joseph Kabungo un médecin zambien, aurait perdu connaissance à la suite du match Ghana-Nigéria, discuté ce mardi 29 mars 2022. Conduit en urgence, il a succombé à ses malaises. Le médecin a-t-il été victime des violences post compétition ou sa mort aurait été le résultat de son état de santé ?

En marge du match discuté entre le Nigéria et le Ghana dans le cadre des qualifications pour le Mondial 2022, le médecin de la Confédération africaine de football (CAF), Joseph Kabungo est passé de vie à trépas. La nouvelle est rendue officielle ce mercredi par la Fédération zambienne de football (FAZ). Selon les informations, Dr Kabungo, était en mission à Abuja au Nigéria, pour effectuer les contrôles antidopage à l’issue de la rencontre décisive pour la qualification à la Coupe du monde au Qatar.

En effet suite à la disqualification des Super Eagles du Nigéria face au Ghana sur un score 1-1, les supporters locaux ont violemment manifesté leur mécontentement. Ils ont envahi la pelouse au dernier sifflement de l’arbitre; ce qui a provoqué de nombreux incidents. La police qui tentait de maitriser la foule, a même fait recours au gaz lacrymogène. Dans la foulée, le médecin missionné de la CAF, le zambien Joseph Kabungo aurait perdu connaissance. Admis aux urgences, il est décédé.

Depuis l’annonce de sa mort, plusieurs médias locaux comme internationaux doigtent la responsabilité des Nigérians. «Ils l’ont battu, il est tombé et ils l’ont piétiné. Il a perdu connaissance et a été transporté d’urgence dans une ambulance plus près du stand du Ghana. L’ensemble du contingent ghanéen a observé les tentatives de réanimation avec masque à oxygène. Il a été emmené à l’hôpital plus tard et maintenant ça. Triste. », a tweeté le journaliste ghanéen Collins Atta Poku. Mais d’autres sources parlent d’un malaise cardiaque.

Peu importe; même si Dr Kabungo trainait un mal cardiaque, serait-il décédé ce mardi ex nihilo, loin de toutes ces violences ? En tous cas ; pour l’heure, l’opinion n’attend que la réaction de la CAF voire même celle de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).