Lundi 22 mai 2023, Monsieur Jean-Claude Kassi BROU, Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) était sur le site de GDIZ. Après deux heures d’horloge de visite et d’échanges, l’hôte de la GDIZ a lâché : « J’ai été  très impressionné par la zone industrielle de Glo-Djigbé ».

C’est Laurent GANGBES, DG de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) et Létondji BEHETON, directeur général de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-BENIN) qui ont guidé cette visite qui a permis au Gouverneur de la BCEAO de découvrir l’immensité de cette zone industrielle en pleine mutation. Visite du centre de formation aux métiers textiles, de Benin Cajou, de l’usine de transformation du Soja…, Monsieur Jean-Claude Kassi BROU, Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a été séduit par ce qu’il a vu sur ce site qui occupe pour l’instant 400 hectares sur les 1640 hectares prévus pour ce joint Venture entre la République du Bénin et le Groupe ARISE. L’hôte de la GDIZ va être renforcé dans sa connaisssance du site après la vingtaine de minutes passée à la salle de maquette et la séance d’explication qui a clôturé la visite. A cette dernière séance, Laurent GANGBES, DG de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) a rappelé la date de création par décret en conseil des ministres : le 5 février   2020. Mais il a fallu attendre juin 2021 pour démarrer les travaux d’aménagement. Pour le DG Laurent GANGBES, le montant des investissements prévus pour l’aménagement de la zone est de 164 milliards de FCFA avec le Groupe ARISE (65%) et 35% pour l’Etat Beninois. « Le fait que l’Etat soit impliqué dans ce projet rassure les investisseurs », a indiqué le DG de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) qui a listé quelques unes des vocations principales de la GDIZ. Il s’agit de promouvoir et attirer les investisseurs de type agricole, industriel, commercial et de service, inciter l’investisseur direct Beninois et étranger, développer les industries de fabrication de produits de première, deuxième et troisième transformation…Pour  Laurent GANGBES, la GDIZ a aussi pour vocation d’accroître la compétitivité des produits « Made in Benin » et surtout favoriser la création d’emploi. « Il faut mettre en place une politique pour accroître la production », a fait remarquer Laurent GANGBES, DG de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) qui rassure que la GDIZ est le poumon de l’économie béninoise et rien ne sera laissé au hasard.

Un projet bien pensé

« Ce que nous avons vu à la GDIZ est une première dans la sous-région », a affirmé Jean-Claude Kassi BROU.  Pour lui, c’est une zone moderne,  bien structurée, bien conçue, bien organisée avec une structure de gestion qui supervise la mise en œuvre de ce développement industriel. Pour le Gouverneur de la BCEAO, l’Etat doit faire en sorte que les orientations qui sous-tendent cette zone industrielle soient respectées et mises en œuvre. Le deuxième motif de satisfaction du visiteur, c’est que GDIZ est une zone qui met l’accent sur la transformation de produits nationaux (coton, anacarde, soja..). Ce qui entraîne selon lui, une industrialisation verticale rassurant le producteur qui  sait que sa production va être achetée et va être utilisée et transformée. Le Gouverneur de la BCEAO salue également la formation qui est donnée aux jeunes hommes et femmes qui sont activement impliqués dans la zone industrielle. « C’est déjà un succès », salue Jean-Claude Kassi BROU pour qui, l’un des plus des défis dans notre région et qui s’observe à la GDIZ, c’est l’emploi des jeunes. « C’est une zone moderne, une zone industrielle équilibrée où il doit avoir les services d’assurance, les banques, des centres de santé, des services publics, la sécurité et la protection contre les incendies… », lâche le Gouverneur de la BCEAO qui ajoute que la GDIZ doit être un espace de vie où le travailleur doit se sentir à l’aise invitant ainsi les banques à accompagner cette vision du gouvernement béninois.

Par Gabin Assogba