Le jeudi 16 juin 2022, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné l’Italie pour sa passivité dans le dossier d’une femme victime de violences conjugales. Le pays est accusé d’avoir traîné les plaintes de la femme.

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné une nouvelle fois jeudi 7 juillet l’Italie pour n’avoir pas <<agi avec une promptitude suffisante et avec une diligence raisonnable>>, pour défendre une femme. La plaignante a porté plusieurs fois plaintes contre son ex-époux, pour agression et harcèlement.

Selon la juridiction, l’accusé <<a joui d’une impunité totale>> , signe de la défaillance de la justice italienne .La requérante avait déposé pour la première fois en 2004, une plainte contre son conjoint, pour agression, alors qu’ils étaient encore ensemble

Entre 2007 et 2013, après s’être séparée de son mari, la victime a déposé 12 plaintes contre lui, pour les mêmes chefs d’accusation. Entre 2007 et 2013, après s’être séparée de son mari, la victime a déposé 12 plaintes contre lui, pour les mêmes chefs d’accusation.

La CEDH a déclaré que les faits avaient été jugés trop tardivement et que Rome avait mené «les poursuites pénales avec une passivité judiciaire incompatible» avec le cadre juridique italien.