Les soldats ukrainiens se sont vus chassés du centre de Sievierodonetsk par les forces russes, a annoncé ce lundi 13 juin 2022, l’état-major ukrainien. Amnesty International de son côté, accuse la Russie de rimes de guerre.

Depuis plusieurs semaines l’armée russe et celle ukrainienne se disputent Sievierodonetsk, ville administrative de l’Ukraine. Ce lundi les soldats de Kiev annoncent avoir été repoussés hors de cette ville clé de l’est de pays. « Avec le soutien de l’artillerie, l’ennemi a mené un assaut à Sievierodonetsk, a enregistré un succès partiel et repoussé nos unités du centre-ville. Les hostilités se poursuivent », peut-on lire sur la page facebook de l’armée ce matin.

Le gouverneur de la région de Louhansk, Serguiï Gaïdaï a confirmé l’information et ajoute que « plus de 70 % » de la ville était contrôlé par les forces russes. « Les combats de rue se poursuivent […] les Russes continuent de détruire la ville », a-t-il écrit sur sa page facebook ce lundi.

Des attaques que condamne L’Amnesty International, qui accuse l’armée russe de crimes de guerre en Ukraine. ‘’On a documenté des frappes qui ont touché une très large zone (…) Les forces russes ont utilisé des bombes à sous-munitions qui ont touché des aires de jeux où les parents jouaient avec leurs enfants…’’, a indiqué un rapport produit par l’ONG. Dimanche, Moscou a soutenu avoir détruit à Tchortki, « un grand entrepôt de systèmes de missiles antichars, de systèmes portatifs de défense aérienne et d’obus fournis au régime de Kiev par les Etats-Unis et les pays européens ».

Prylouky sous des frappes russes

Les autorités ukrainiennes ont annoncé ce lundi, que la ville de Prylouky dans le nord de l’Ukraine a été touchée par trois frappes russes. « L’ennemi a tiré trois missiles sur Prylouky. L’information concernant les destructions est en cours de clarification », a indiqué le gouverneur de la région de Tcherniguiv, Viatcheslav Tchaous, sur Telegram. Des bombardements qui ont suscité l’ordre d’évacuation de quatre villages (Zaïzd, Petrivské, Tykhé et Soukhostavets). « Suite aux frappes de missiles, il existe une menace de propagation du feu », a affirmé, le responsable de la défense civile de la région, Serguiï Boldyrev.