Dans la soirée du 6 avril 2022, des leaders religieux, protestants, musulmans, prêtres de l’église catholique, ainsi que certains responsables de religions endogènes se sont retrouvés à la cathédrale Notre-Dame de la miséricorde de Cotonou autour de son excellence Monseigneur Roger HOUNGBEDJI, Archevêque de Cotonou . 

Il ne s’agit nullement d’une démonstration contemporaine de force spirituelle  »entre Elie et les prophètes de Baal ». (1 Rois 18:19-29)

<< Nous nous sommes retrouvés à la cathédrale pour célébrer, à l’appel de Monseigneur l’Archevêque avec les autres confessions religieuses à savoir les musulmans, les chrétiens catholiques, les chrétiens protestants, méthodistes et les religions traditionnelles de chez nous, la paix, la justice et le partage.>>

a précisé le Père Augustin Ismaëlou SIDI.

Cette soirée baptisée « Soirée jeûne et partage » se résume donc à  la prière pour le Bénin et échanges autour des thématiques de justice, paix et de la solidarité. Monseigneur Roger, à l’ouverture de cette initiative s’exprime: « Depuis mon installation sur le siège métropolitain de Cotonou, je me suis fixé, entre autres priorités, d’œuvrer à une communion fraternelle inclusive et transversale, non seulement au sein des chrétiens catholiques, mais aussi avec les frères et sœurs des autres religions de notre pays. (…) Le but, c’est de fédérer nos convictions communes, nos actions et nos vues en faveur de la promotion critique et responsable de notre culture et de nos valeurs culturelles d’une part, et d’un engagement citoyen et responsable en faveur d’une meilleure cohésion sociale d’autre part »

Lors de cette célébration les responsables des différentes confections religieuses ont formulé des prières en faveur de la paix au Bénin. Un acte qui ne reste pas sans explication. Pour Monseigneur Roger HOUNGBEDJI, « il s’agit d’un acte de communion, de fraternité et de partage ». Cette rencontre interreligieuse intervient en un contexte de flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité au Bénin où l’on s’inquiète surtout par rapport à la situation des plus démunis. Et cela a sans doute poussé les uns et les autres, des responsables religieux à partir de l’évêque aux différents fidèles à une quête spéciale pour les œuvres caritatives.

Les joies des uns et des autres varient positivement et d’un individu à l’autre, on lit l’espérance d’une autre édition que personne ne voudra manquer.