La réaction très attendue de la France suite aux accusations du Mali contre son armée est tombée ce jeudi 28 avril 2022. L’armée française rejette les accusations <<d’espionnage et de subversion >>.

Dans un communiqué en date du mardi 26 avril 2022, le gouvernement malien a accusé l’armée française d’espionnage et de subversion après la diffusion d’images de drones près de la base de Gossi. En effet, les autorités maliennes ont affirmé avoir <<constaté depuis le début de l’année plus de cinquante cas délibérés de violation de l’espace aérien malien par des aéronefs étrangers, notamment opérés par les forces françaises>>. Des accusations que rejette l’armée française ce jeudi.

<<Quand on nous accuse de violation de l’espace aérien et de survol illégal de la zone de Gossi, le 19, le 20 et le 22 avril, on était dans notre bon droit puisque Gossi n’était pas dans la zone d’interdiction temporaire (ZIT)>> de survol, a déclaré le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Pascal Ianni, au cours d’un point de presse. Les charges portées contre l’armée française font suite à la diffusion par l’état-major français des vidéos tournées par un drone à proximité de la base de Gossi, récemment restituée par le France.

L’armée française affirme que ce sont dans les vidéos, des mercenaires russes en train d’enterrer des corps près de cette base afin d’accuser la France de crimes de guerre au Mali. Mais les autorités maliennes inculpe l’armée française de violation de l’espace aérien, d’espionnage » et de « subversion » et lance une enquête après la découverte d’un charnier à Gossi